Voyage en Grèce du 23/05 au 1/06/2018

« Kalimera ! »(« Bonjour » en grec)

Arrivés à Thessalonique le 23 mai 2018, nous avons traversé la Grèce du nord au sud pendant huit jours sous un ciel bleu. Nous avons visité au fil de notre périple les sites incontournables :

– Pella, capitale de l’ancien royaume de Macédoine et ville natale d’Alexandre le Grand ;
– les Météores, avec 24 monastères perchés sur des sommets d’un étonnant relief en pains de sucre ;
– le sanctuaire de Delphes où la Pythie délivrait ses oracles ;
– Epidaure et son magnifique théâtre à l’acoustique remarquable ;
– Mycènes et la tombe d’Agamemnon ainsi que l’impressionnante porte des lions .

Ces lieux nous ont ramenés chaque fois quelques siècles avant JC et nous ont permis d’apprécier les qualités des bâtisseurs de ces époques. Dans les musées , nous avons été impressionnés par l’élégance et la finesse des objets et bijoux retrouvés le plus souvent comme offrandes dans les tombes.
Après avoir franchi le canal de Corinthe, nous sommes arrivés à Athènes. Le site de l’Acropole avec son Parthénon domine toujours la ville depuis le cinquième siècle avant JC, malgré des tremblements de terre qui détruisent mais qui ensevelissent et préservent en même temps. Le tout nouveau musée de l’Acropole présente de magnifiques statues et bas reliefs originaux pour la plupart. Nous avons pu ainsi apprécier l’évolution artistique au fil des siècles.

Bien souvent nous nous sommes perdus entre les faits historiques et les légendes de la Grèce antique que Lina, notre guide, nous racontait avec délectation. Pour elle, savante et passionnée de mythologie, tout était clair. Pour nous un peu moins …

Cette traversée nord/sud nous a laissé le temps d’admirer le paysage montagneux, les plaines aux cultures d’oliviers, d’arbres fruitiers, de pistachiers, de coton encore à l’état de jeunes plants. Régulièrement, nous avons vu des usines à l’abandon. En plein cœur d’Athènes, des immeubles vides, des boutiques fermées témoignent de la crise, économique qui frappe durement le pays. Pourtant, nous avons croisé des gens souriants, aimables, prêts à discuter.

Une grève des transports maritimes pour des revendications salariales nous a faits anticiper notre arrivée par bateau dans les Cyclades, sur l’île de Santorin. Et là, ce fut l’entrée dans une superbe carte postale ! Les magnifiques petits villages blancs accrochés aux flancs du volcan, entourés de vignobles, attirent des milliers de visiteurs par jour en haute saison. C’est une autre Grèce qui, elle, ne connaît pas la crise.

Comme toujours, la petite communauté des voyageurs de l’AFLEC a vécu ce périple dans une ambiance joyeuse, conviviale et solidaire. Lina, notre guide, nous a d’ailleurs qualifiés de « groupe souriant et atypique ». Quant à nous, nous l’avons quittée avec émotion sur l’ air d’un chant populaire grec dont nous avions revu et corrigé les paroles :

Lina, Lina, c’est la meilleure,
Elle connaît l’histoire par cœur,
Thessalonique, Les Météores,
Delphes, Mycènes et Epidaure,
Elle connaît tout, elle nous dit tout,
On mélange tout, mais on s’en fout !

Kala Kala ( « Tout va bien » en grec).